Le Canadien devra se méfier des Panthers
Un voyage en Floride a toujours représenté un défi pour le Canadien. Sans doute une question de climat. Le présent périple ne fera pas exception même si les Panthers de la Floride occupent l'avant-dernier rang de l'Association Est et le Lightning de Tampa Bay, le 13e.
Les Panthers semblent être la bête noire du Tricolore cette saison. L'équipe de Guy Carbonneau a subi une défaite de 5-1 le 16 novembre dernier au BankAtlantic Center avant de l'emporter 1-0 en fusillade deux semaines plus tard au Centre Bell. En 130 minutes de jeu, le Canadien a donc été limité à un seul but.
«C'est souvent une question d'attitude, avance Carbonneau pour expliquer les difficultés de son équipe face aux Panthers. Prenez les Maple Leafs de Toronto. Ils sont toujours bons contre nous. Ils jouent avec confiance. C'est peut-être aussi une question de style.»
Une attaque équilibrée
L'entraîneur s'attend cette fois à une meilleure performance de sa troupe.
«L'équipe affiche plus de stabilité qu'à notre dernière visite ici», a-t-il soutenu jeudi à la veille d'affronter les Panthers.
Le Canadien a remporté six de ses sept derniers matchs. Depuis cette défaite en Floride, le Tricolore a amassé 26 points sur une possibilité de 36, soit un impressionnant rendement de ,722.
«Notre attaque est également mieux équilibrée», a ajouté Carbo.
Le Canadien mise en effet sur quatre marqueurs de 10 buts et plus : Saku Koivu (15), Sheldon Souray (13), Chris Higgins (11) et Michael Ryder (10). Les défenseurs contribuent également à l'attaque. Outre Souray, Craig Rivet (4), Mike Komisarek (4), Andreï Markov (3), Mathieu Dandenault (1) et Francis Bouillon (1) peuvent trouver le fond du filet.
L'attaque massive demeure un des atouts de l'équipe. Le Canadien occupe toujours le premier rang de la ligue, fort d'un rendement de 23,5 pour cent. Le Tricolore devance les Oilers d'Edmonton (22,3 pour cent) de 1,2 pour cent, ce qui est énorme.
L'équipe de Jacques Martin
Reste que le match face aux Panthers est loin d'être gagné.
«Les Panthers sont solides défensivement, ils laissent peu d'espace de manoeuvre à l'adversaire. C'est une équipe à l'image de Jacques Martin», fait valoir Mike Johnson.
«Ils obtiennent aussi de solides performances de leurs gardiens. Eddy (Belfour) est difficile à battre lorsqu'il est en confiance. Je me souviens du dernier match ici. On l'a littéralement bombardé (39 lancers). Mais il a tenu bon.
«Les Panthers sont une bonne équipe sur papier, ajoute Johnson. Ils représentent assurément un beau défi. On devra marquer le premier but pour augmenter nos chances de victoires», a-t-il prévenu.
Source : cyberpresse.ca